Wastelanders : la seconde jeunesse de Fallout 76 !

Dans le milieu du divertissement actuel, auquel - lentement - nous nous sommes habitués avec quelques difficultés au cours des dernières années, une sorte de règles tacites se sont formées qui, en quelque sorte, doivent être suivies.

Notamment en ce qui concerne la sphère ludique, le pas entre le succès et l'échec est devenu effroyablement court, également en raison d'une auto-proclamation aux experts du jeu vidéo et aux critiques du secteur pas exactement toujours au point par trop de gens, une "nouvelle" façon d'aborder le nouveau qui avance qui, en fait, n'a pas aidé et n'aide pas à toute l'industrie. Un produit, qu'il soit bon, médiocre ou médiocre, passe donc - forcément - sous la presse de peut-être trop de mains différentes, qui parviennent dans la plupart des cas à altérer le jugement de la communauté ou, en tout cas, à atteindre cette cible peu enviable d'attentes de chargement (futures, présentes ou manquantes) même ce qui aurait en réalité joué un rôle fondamentalement mineur dans l'écosystème auquel elles appartiennent . .



En tout cas, il est clair à quel point tout cela est lié à l'importance médiatique de la marque - ou des marques - précisément, dont les différentes résonances ont toujours joué un rôle prédominant dans la communication et automatiquement dans la pratique de plus en plus vivace et généralisée du "laissons la parole". Et, en toute honnêteté, s'il y a une marque capable de faire parler d'elle, c'est bien Fallout qui, en analysant les dernières années de cette génération de consoles, n'a certainement pas pu accumuler quelques éloges.

Wastelanders : la seconde jeunesse de Fallout 76 !

La motivation est très facile à identifier et s'enferme non seulement dans le demi faux pas fait avec Fallout 4 (mais là on remonte plus loin au fil des années) mais aussi et surtout avec ce qui, du moins jusqu'à aujourd'hui, est considéré comme l'un des trous dans l'eau plus profonde que Bethesda : Fallout 76.



Le soussigné, en effet, à l'époque, passé à Appalaches longtemps, peut-être trop longtemps, en quelque sorte convaincu qu'il y avait quelque chose de bon au milieu d'une mer de rien, et comment, restant cependant avec ce sentiment, qui n'est rapidement devenu qu'un espoir brillant, qui a progressivement commencé à s'estomper de plus en plus plus, conduisant à un abandon quasi définitif de la production.

Le désir latent de retourner dans les rues contaminées du nouvel emplacement, le cadre parfait - mais jamais vraiment exploité correctement - d'un nouveau qui avance incapable de s'affirmer pleinement et surtout de convaincre son voisin, ne s'est pas complètement éteint et, en effet, une petite flamme, de celles qu'on ne voit pas et qu'on n'entend pas, a su résister aux éléments, restant miraculeusement allumée, nette de tout.

Parce que, avouons-le, Fallout 76, tout en prouvant même dans les moments les plus sombres qu'il avait beaucoup plus à dire qu'il n'y paraissait, n'a pas réussi, devenant rapidement l'un des pires représentants d'une génération qui de faux pas - de différentes tailles - il est en a vu pas mal.

Wastelanders : la seconde jeunesse de Fallout 76 !

Pour cette raison, lel'arrivée des Wastelanders, a immédiatement suscité une envie irrépressible de revenir pour donner une chance au jeu, conscient cependant qu'un éventuel (nouveau) faux pas aurait définitivement anéanti un projet ambitieux mais jamais vraiment à la hauteur des attentes. wastelanders, pour les non-initiés, c'est une sorte de serment d'amour de Bethesda envers sa créature et surtout envers les fans, trop déçus par une formule ludique, expérimentée justement avec le chapitre non canonique, bien trop éloigné du sacré dogmes d'une série qui au fil des ans a su s'imposer comme un rempart des jeux de rôle à l'occidentale.



Avec Wastelanders, en effet, Bethesda fait un gigantesque pas en arrière sur ses intentions, embrassant, ou plutôt ré-embrassant, un style ludique beaucoup plus familier à la fois pour elle-même et et surtout pour les fans (mais aussi pour les initiés, pas forcément deux choses distinctes, bien sûr) et il l'a fait en partant de la base, c'est-à-dire en réécrivant pratiquement la structure et l'écriture du jeu afin d'introduire ce que tout le monde réclamait : le NPC.

Oui, juste eux, car avouons-le, aussi fascinant et innovant que cela puisse paraître au premier abord, le manque total de personnages non-joueurs avec qui se rapporter, dans un jeu similaire, a pu se faire sentir de manière continue et ennuyeuse façon, un peu comme l'eau qui coule d'un robinet mal fermé, forçant même le plus féroce (en l'occurrence, le « sourd ») des supporters à traverser autant de nuits blanches métaphoriques.

Ce n'est donc pas un mystère si la renaissance du jeu passe d'ici, de l'abandon presque total d'une formule audacieuse mais jamais vraiment appréciée et surtout mise au point à celle plus classique et familière, et je vous dis tout de suite : Bethesda, avec Wastelanders , de ce point de vue il a fait un beau centre complet, essayant de répondre - à notre avis et réussissant - à la fois aux besoins des vétérans et à ceux des nouveaux arrivants.

Wastelanders : la seconde jeunesse de Fallout 76 !

Afin de mieux juger ce qui précède, nous nous sommes tous les deux mis à la place des nouveaux arrivants dans les Appalaches (créer un nouveau personnage et donc revivre toute l'histoire depuis le début) ou continuer une partie qui a déjà commencé, celui dont nous avons parlé au début, qui compte des centaines d'heures de jeu.



A peine parti de zéro, on s'est rendu compte de façon encore plus véridique à quel point le jeu a changé, combien il a bénéficié d'une révision totale - ou presque - complète de ce qu'est l'infrastructure générale, en partant de l'élément le plus pertinent, à savoir le construction d'un scénario basé précisément sur l'échange lexical avec des personnes en chair et en os. Les premiers mots nous ont immédiatement submergés par la qualité avec laquelle Bethesda a pu introduire des missions intrigantes et bien faites et surtout des personnages non jouables, qui nous ont immédiatement rappelé pourquoi nous ressentions tant le manque d'un concept similaire de jeu vidéo, indépendamment du sexe auquel ils appartiennent.

Errant dans les Appalaches pour le compte de duchesse à la recherche d'un trésor caché (et surtout dont on ignore l'existence réelle), se heurter à une faction de bandits sanglants avec lesquels il est aussi possible de collaborer et de s'allier, nous a vite fait remonter le temps, mais il nous a aussi fait monter spontanément dans notre esprit une question très précise : pourquoi ne pas faire tout cela depuis le début ?

Il va sans dire que la réponse a un goût aigre-doux, puisque les sensations positives suscitées par ce qui, somme toute, est un simple retour aux sources et non une révolution, ont pu donner à la production un poids spécifique nettement différent, et surtout plus dans en ligne avec les attentes de la veille. Cela peut se respirer profondément (même si le moment n'est pas le meilleur, souvenez-vous du masque) à la fois, comme nous l'avons dit plus tôt, repartir de zéro et dépoussiérer notre vieil habitant en exode de Voûte, auquel Bethesda a pu dédier une série de quêtes corsée et soignée, digne des bons moments.

Wastelanders : la seconde jeunesse de Fallout 76 !

La lignée de missions en question, d'une belle longévité et surtout soutenue par une écriture enfin à la hauteur de la renommée de la série, a le mérite de porter à l'écran des moments de pur plaisir sans fin en eux-mêmes, mais plutôt agrémentés d'un fort sentiment de satisfaction dû en grande partie à la manière dont ils se connectent à la fois au personnage que nous avons créé et à la véritable "fin de partie", l'un des autres points douloureux de la production.

Les nouveaux habitants des Appalaches, en fait, avec lesquels nous entrerons en contact grâce au scénario inventé spécialement pour Wastelanders, ils deviendront une partie intégrante de notre vie quotidienne dans la zone contaminée, avec des missions et des activités quotidiennes capables, d'une certaine manière, de rester collé à l'écran même une fois que nous atteignons la queue des titres. Mais pas seulement : en fonction de nos réponses et de nos particularités, tout peut prendre différentes formes et dimensions, avec des lignes de dialogue qui se génèrent de manière toujours différente en fonction des réponses, avec des conséquences évidentes sur tout ce qui suit également en termes de fin de partie et la progression globale. C'est à cet égard que Wastelanders parvient à gagner sur toute la lignea, c'est-à-dire réussir à redonner à Fallout 76 le pouvoir médiatique qu'il a reçu jusqu'alors, mais pour de tout autres raisons.

Sommes-nous donc face à un changement total ? La réponse, cette fois, est négative, mais pas entièrement. Les dogmes de l'infrastructure générale du jeu, ces traits de jeu survie et violemment concentré sur l'artisanat et sur la recherche obsessionnelle de matériaux et d'objets divers, ne sont pas mis de côté avec l'arrivée de Wastelanders mais, au contraire, ils se déversent aussi dans l'océan de nouveautés avec lequel Bethesda a réussi à faire monter, même si ce n'est pas totalement, une production effroyablement lancée vers un abîme aussi profond qu'inattendu .

Wastelanders : la seconde jeunesse de Fallout 76 !

Cela reste donc jeu de tir lent et fastidieux, cette fâcheuse tendance à arroser trop souvent demeure aller chercher la quête trop flashy et utile uniquement en termes numériques, et des doutes subsistent quant à la manière dont l'équilibre tant souhaité sera maintenu une fois la campagne terminée.

Heureusement, la bonne nouvelle n'est pas encore passée. En fait, Bethesda ne s'est pas "limitée" à retoucher la structure générale du jeu, mais a aussi lourdement manipulé le secteur technique et graphique du jeu, en proie par le passé à une multitude de problèmes de nature différente. Tout en restant ancré à un moteur graphique fortement inadapté à l'heure actuelle, les Appalaches remodelées pour les Wastelanders sont décidément plus belles, "plus propres" et avec moins de problèmes en termes de stabilité généraleet, réussissant également à donner au jeu une seconde vie à cet égard.

Le doublage italien des nouveaux PNJ est également très bon: la prestation des acteurs choisis est certes très agréable et précise mais elle n'échappe pas à la dure loi de l'équilibre qui semble accompagner la production depuis ses débuts. Le mixage audio est en fait tout sauf idyllique et dans certains passages les pistes vocales sont complètement inaudibles. Rien de grave, bien sûr, et surtout rien qui puisse en quelque sorte compromettre le demi-miracle accompli par Bethesda, capable, en bon nécromancien, de ressusciter quelque chose de mort, ou presque. Mais attention : la route est encore longue et pour enfin sortir du tunnel Fallout 76 a encore besoin de beaucoup de lumière.

INFORMATIONS UTILES

J'ai essayé l'extension massive de Wastelanders sur Xbox One X, en récupérant à la fois mon ancien jeu et en créant un nouveau personnage pour rejouer les premières étapes avec la nouvelle mise à jour du jeu.

Durée
  • Quinze heures environ pour terminer la nouvelle série de quêtes
  • Endgame encore plus riche que par le passé, capable d'augmenter énormément la longévité du titre
Structure
  • Le retour aux "origines" de la série donne au jeu une progression plus linéaire et connue mais non moins intéressante, loin de là.
Objets de collection et extras
  • Nouveaux trophées, objectifs et réalisations liés aux innovations introduites
Carte de jeu
  • Nom du jeu : Fallout 76
  • Date de sortie: Novembre 14 2018
  • Plateformes : PC, PlayStation 4, Xbox One
  • Langue de doublage :
  • Langue des textes :
Wastelanders : la seconde jeunesse de Fallout 76 !
Wastelanders : la seconde jeunesse de Fallout 76 !

Heureusement toutefois, le chemin emprunté semble être le bon et Wastelanders ne pourrait être que le premier pas vers une ascension inattendue.

Revue par Salvatore Cardone
graphique

Bien qu'encore flagellé par un moteur graphique pas dans l'air du temps, le travail de restylage sur le plan technique, du moins sur One X, se fait sentir.

78
BANDE SON ET CHAMBRE DOUBLE

Comme d'habitude, le secteur sonore est très bon, à mi-chemin entre une musique mémorable et un doublage expressif et fonctionnel (également en italien). Dommage pour quelques bourdes côté mixage, mais rien de sensationnel.

79
GAMEPLAY

Les PNJ et les nouvelles quêtes donnent une profondeur ludique nettement différente à la production, mais encore trop liée à des mécaniques douteuses et à un gameplay lent et plâtré (surtout le gunplay). Les locaux sont là, bref, mais on en reparlera plus tard !

72
Échelle de notation totale
77
Vous avez aimé l'article ? Partagez-le!
ajouter un commentaire de Wastelanders : la seconde jeunesse de Fallout 76 !
Commentaire envoyé avec succès ! Nous l'examinerons dans les prochaines heures.